Comme à tous les deux mois, je dois me rendre à la Clinique Anjou du Centre Hospitalier Louis-H Lafontaine pour une rencontre avec mon psychiatre. Ce soir, c'est une rencontre décisive car ça pourrait être la première fois que ma médication n'est pas modifiée depuis la psychose maniaque qui a mené à mon internement en février l'an dernier. Comme je me fais souvent poser la question ''C'est quoi au juste que t'as?'', je vous informe.
voici une définition du trouble bipolaire (source : Wikipedia)
Le trouble bipolaire concerne la dérégulation et le déséquilibre psychiques de l’humeur. Les personnes qui en souffrent sont sujettes à des fluctuations d’humeur excessives, voire extrêmes, sans qu’il n’y ait forcément un événement "extérieur" déclenchant. Les personnes bipolaires connaissent des périodes où leur humeur est excessivement « haute » : on parle d’hypomanie (hypo- signifie « moins que » ou « sous ») si l’élévation de l’humeur est relativement modérée et on parle d’ « état maniaque » si elle est très importante. Mais les personnes qui présentent un trouble bipolaire peuvent également connaître des périodes où leur humeur est particulièrement basse : on parle alors d’ « état dépressif » modéré ou sévère. La fréquence, l’intensité et la durée des épisodes thymiques varient d’une personne à une autre. En l’absence de traitement ou de soins appropriés, la fréquence des oscillations et la gravité de cette maladie chronique peuvent augmenter. Le danger de ce trouble de la psychose maniaco-dépressive est le risque de suicide lors des phases mélancoliques ainsi que des difficultés d'adaptation sociale lors des différents accès. On parle de trouble bipolaire à cycles rapides quand il y a plus de 4 épisodes maniaques et/ou dépressifs durant au moins deux semaines par an.
Symptômes (source : Organisme Revivre)
En phase dépressive
• humeur dépressive présente presque toute la journée, presque tous les jours,et ce, pendant au moins 2 semaines;
• troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie);
• troubles de l’appétit avec perte ou gain de poids;
• perte d’énergie et fatigue;
• perte de l’intérêt et du plaisir;
• ralentissement ou agitation psychomoteur;
• baisse de concentration, de l’aptitude à penser ou indécision;
• sentiments de culpabilité;
• pensées de mort récurrentes (dans 60 % des cas) et idées suicidaires récurrentes (dans 15 % des cas).
Symptômes associés
• anxiété;
• retrait social.
En phase de manie
• estime de soi augmentée ou idées de grandeur;
• réduction du besoin de sommeil;
• parole augmentée ou volonté de parler sans arrêt;
• pensées rapides ou sensation d’un trop plein d’idées;
• distractivité – incapacité à fixer son attention;
• recrudescence de l’activité aux plans social, professionnel ou scolaire;
• agitation psychomotrice;
• plaisirs augmentés de façon excessive et à haut risque de conséquences négatives – achats, sexualité
Je vous donne des nouvelles dès mon retour de la clinique
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