jeudi 18 août 2011

cocktail de milligrammes

Il est 4h30 du matin et je suis réveillée. Bien comme il faut. Je me suis réveillée à 3 heures moins 10, juste avant que Francis ne décide d'aller se coucher... J'ai bien l'impression que la nouvelle médication ne change rien. Mais je m'en doutais un peu, car je pense qu'on avait essayé cette combinaison-là au début de mon traitement en 2010. Un vague souvenir... 

J'ai pensé vous donner un inventaire du cocktail que j'ingères sur une base quotidienne ces temps-ci, pour vous donner une idée...

lyrica 75 mg
nexium 40 mg
zeldox 100 mg
topamax 100 mg
docusate 100 mg + 100 mg au besoin
seroquel 200 mg + 100 mg au besoin
seroquel RX 100 mg
pour encore quelques jours pour soulager la douleur de ma cheville : 
celebrex 200 mg

Je suis rendue au jour 12 sans fumée et je dois vous avouer que je suis plutôt irritable depuis quelques jours. Je me sens impatiente, réactive et à cran. C'est assez désagréable, mais ce l'est encore plus pour Francis, qui n'a rien demandé et qui subit mes humeurs. Heureusement, il va avoir une petite pause car il part en camping pour la fin de semaine, je vais donc être la seule à m'endurer pour quelques jours!

Dormez bien chers lecteurs, je vais essayer de retourner au lit...

mardi 16 août 2011

La baignade? Pourquoi pas?

La secrétaire a bien senti mon désarroi quand elle m'a annoncé que Dr. Todorov était absent jusqu'à la mi septembre. C'est pour ça qu'elle m'a offert de rencontrer un autre psychiatre, d'urgence. C'est le Dr. Borgeat qui m'a reçu lundi pour trouver une solution à mes insomnies récentes. 

Après avoir consulté mon dossier et constaté qu'on avait déjà essayé pas mal toutes les combinaisons possibles de Seroquel, il m'a regardé dans les yeux et m'a dit ''tu sais, on ne peut pas tout régler avec des médicaments.'' Il m'a suggéré de considérer sérieusement d'intégrer une discipline sportive à ma routine. Dépenser de l'énergie pourrait grandement contribuer à un sommeil plus profond. Il a quand même modifié ma médication en intégrant une forme de Seroquel à action lente qui devrait m'aider à prolonger mon sommeil. 

Étant donné d'abord que je suis atteinte de fibromyalgie et que mon médecin de famille me recommande une activité physique à faible impact, et ensuite que je suis toujours blessée à la cheville gauche, Dr. Borgeat a suggéré la natation comme exercice physique. Sur le chemin du retour, mon conjoint m'a rappelé qu'il y a, à une rue de chez nous, une piscine municipale. Nous avons fait un détour pour y jeter un oeil et on nous y a informé que, chaque jour, il y a bain libre, et ce gratuitement! Tout ce qui me manque pour pouvoir y aller, c'est un cadenas! Francis a manifesté l'envie d'y aller avec moi, ce qui ajoute à la motivation d'essayer la baignade comme moyen de dépenser de l'énergie. Reste à voir si ce sera des paroles en l'air où si nous passerons à l'acte...

Aujourd'hui, c'est jour 10 sans fumée! Je suis très satisfaite de ma méthode pour vaincre le tabagisme, ça s'est fait pratiquement sans heurt et je me sens très bien avec ma décision. Pour me récompenser, je me suis offert un bon nettoyage chez le dentiste pour profiter d'une belle bouche propre sans taches de tabac, quel soulagement! Ce n'est pas la première fois que j'essaye d'arrêter de fumer, mais je sens que cette fois-ci est la bonne!


jeudi 11 août 2011

cauchemars et autobus jaune

Après la nuit d'enfer que j'ai passé hier, j'ai appelé la secrétaire du Dr. Todorov pour avoir un rendez-vous rapidement et faire ajuster ma médication, qui, manifestement, n'est plus adaptée. Elle m'a appris que mon psychiatre est en vacances pour 6 semaines et que je ne pourrai pas le voir avant le 16 septembre. Mais elle doit avoir pris ma situation au sérieux, parce qu'après quelques minutes, elle me rappellait pour me proposer un rendez-vous lundi, avec un autre psychiatre. Ce que j'ai bien sûr accepté. 

Je suis un peu anxieuse à l'idée de voir un autre médecin que le bon Dr. Todorov, qui me traite depuis que je suis diagnostiquée bipolaire, mais je suis encore plus anxieuse de mon état actuel. Je me réveille toutes les nuits, plusieurs fois par nuit, parfois sans parvenir à me rendormir. Et quand je dors, je fais des cauchemars angoissants et je me réveille en panique. Mes nuits augmentent le niveau de stress de mes jours et ce n'est évidemment pas une situation viable à long terme. Je veux y remédier au plus vite. Espéront que le Dr. Borgeat aura une solution pour moi.

Lundi, j'avais mon rendez-vous hebdomadaire avec Jean Grégoire, mon psychologue, et c'était la première fois que nous pratiquions l'EMDR. Avant de commencer à travailler certains événements traumatiques plus intenses et troublants de mon enfance, M. Grégoire a suggéré de prendre un événement qui est presque assimilé, mais qui est quand même très marquant pour moi; mon accident d'autobus scolaire. 

Quand j'avais 5 ans, je me suis fait frapper par l'autobus qui venait me reconduire à la maison un soir après l'école et j'ai été hospitalisé pendant 7 jours à l'hôpital de Joliette, dans Lanaudière. J'ai gardé des séquelles au bas du corps et je porte des orthèses aux pieds pour compenser ma hanche désenlignée. Du côté psychologique, j'ai longtemps fait des cauchemars reliés à l'accident et quand un véhicule lourd passe près de moi sur la rue, je suis prise d'un vertige. 

mercredi 10 août 2011

Les yeux grands ouverts

Là, ça va pas pentoute. Il est 7 heures du matin. Je suis réveillée depuis 2 heures du matin. Depuis 2 heures du matin! Tu parles d'une heure pour se réveiller!!! Mon chum se couche, lui, à cette heure-là! Je ne comprends pas ce qui m'arrive... 

Depuis un bon moment, j'ai un problème avec mes médicaments pour dormir. Ça a commencé par les yeux de poissons morts, une difficulté énorme à me réveiller le matin. On a ajusté ma dose de Seroquel, mais là, je n'arrivais plus à m'endormir le soir. On a essayé de combiner mes doses de Zeldox pour compenser, mais ça m'a tué, et mon pharmacien m'a tout de suite dit d'arrêter ça, que ça pouvait me nuire considérablement. On est donc revenu à ma dose initiale de Seroquel, mais je les prend une heure plus tôt qu'auparavant. Ça marche, je dors, je réussis à me lever le matin, mais je me réveille la nuit. Pas juste une fois. Trois, quatre, cinq, même six fois par nuits! Et depuis un certain temps, j'ai toutes les misères du monde à me rendormir. Jusqu'à cette nuit. Incapable de me rendormir. J'pense qu'on a un problème...

Le sommeil, pour un bipolaire, c'est ESSENTIEL. C'est la base, la balance, l'équilibre. Et là, je me sens toute déséquilibrée. En plus que, quand je dors, je fais des cauchemars atroces qui me perturbent jusque dans ma vie diurne. Bref, ça va mal à shop. 

Est-ce que je devrais appeler Dr. Todorov? Mon prochain rendez-vous est au mois d'octobre. Messemble que c'est long, que c'est loin...

EDIT : J'ai appelé Dr. Todorov et sa secrétaire m'a annoncé qu'il était en vacances pour six semaines. Elle m'a gentiment offert un rendez-vous à son retour, le 16 septembre.

lundi 8 août 2011

Le yoga : Une arme contre la fibromyalgie

Selon RelaxNews, le yoga pourrait réduire les douleurs reliées à la fibromyalgie. Une étude canadienne montre que la pratique du yoga, deux fois par semaine pendant deux mois, peut réduire les symptômes de douleur chronique et de stress psychologique chez les femmes atteintes de fibromyalgie. Cette maladie, qui touche principalement les femmes est associée à des douleurs chroniques et à la fatigue. 

Source : Journal 24H du lundi 8 août 2011

vendredi 5 août 2011

Fini les clous de cerceuil!

Ce matin, c'était direction la clinique. Je vous avais parlé de ma blessure à la cheville, il y a de ça deux mois, ce n'est toujours pas réglé. J'ai toujours mal et il y a un mouvement que je n'arrive tout simplement pas à faire. J'ai du mal à monter et descendre des escalier et me rendre au dépanneur au coin de la rue est une excursion interminable. Le docteur m'a envoyé passer des radiographies, mais évidemment, rien n'est cassé. Je suis donc sortie de là avec des anti-inflammatoires, de retour à la case départ. Francis a peur que j'aie quelque chose de déchiré et que j'aie besoin d'une opération. Ça me fait peur!

Aujourd'hui, je fais le grand saut. Après 17 ans à me tuer à petit feu, j'ai pris la ferme décision d'arrêter de fumer. J'y songe sérieusement depuis quelques mois et je m'y suis préparée, notamment par de la visualisation et par la mise en place de stratégies pour alléger les symptômes de manque. J'ai profité de ma visite à la clinique pour me faire prescrire des patches de nicotine. C'est un programme en trois étapes, des doses qui sont réduites progressivement pour aider le sevrage. Mais ce qui, je le sens, va vraiment aider à ma réussite, c'est ma grande motivation. Pour le moment, je ne souffre d'aucun effet irréparable de ma consommation de tabac et je sens que c'est le bon moment d'y mettre un terme définitif. Je compte aussi sur le support des gens de mon entourage qui sentent, selon moi, que je suis sérieuse dans ma démarche. Mon conjoint pense même arrêter lui aussi dans les prochains mois. Pour le moment, il va fumer dehors pour m'aider. Souhaitez-moi bon courage!

jeudi 4 août 2011

Maigrir par la cohérence cardiaque

Je pratique la cohérence cardiaque sur recommandation de mon psychologue pour mieux gérer mon niveau de stress mais j'apprend que c'est aussi une technique utilisée pour perdre du poids! Voici une entrevue en trois partie avec l'auteur de Maigrir par la Cohérence Cardiaque, le Dr. David O'Hare.





Heureuse que le réveil sonne

Tsé, quand t'es content que le cadran sonne? Ça m'arrive pas souvent, mais ce matin, il était temps. J'ai eu la pire nuit depuis longtemps. Mon psychologue me disait lundi qu'il se passe beaucoup de choses dans ma vie ces temps-ci, émotionnellement. Là, je comprends.

Ce matin, je dois aller à la clinique, d'abord parce que ma cheville, ça fait bientôt deux mois qu'elle est blessée et je ne vois pas beaucoup d'amélioration, mais aussi parce que je veux arrêter de fumer samedi et que je veux une prescription de patches de nicotine. Je devais me lever tôt pour avoir une place au sans rendez-vous alors hier soir, je me suis donc fait une soirée propice au sommeil réparateur qui commence tôt. Je calcule toujours un 8 heures de sommeil minimal donc si je devais être debout à 6 heures, je devais dormir, non pas me coucher, à 10 heures. J'ai commencé par prendre mon Seroquel à 8 heures, puisqu'il prend entre 1 heure 30 et 2 heures à faire effet.  J'ai ensuite pris une bonne douche tiède suivie d'un long bain accompagné de musique douce et de bain moussant. Je me suis enduite de lotion hydratante parfumée de la tête aux pieds pour terminer avant de me glisser sous les couvertures avec un bon livre et une tasse de tisane fumante. Il était 9 heures 15 quand, relaxée et disposée, j'étais prête à me mettre au lit. Normalement, à 10 heures, j'aurais dû dormir non? Non.

Des pensées, des images, des inquiétudes sont venus entraver mes efforts pour me disposer au sommeil. Alors j'ai tourné, tourné, alternant les techniques de relaxation, que je connais parce que vous me les avez toutes données avec les années bien sûr. Vous vous dites ''oui mais tu fais le vide, tu te concentres sur ta respiration, tu comptes les moutons, tu fais de la relaxation musculaire'' et autres ''fais ci, fais ça, tu vas voir ça marche'' que j'ai tous entendus mais quand tu es bipolaire et que la cassette de tes pensées embarque, y'a pas de piton stop. J'ai réussi à somnoler un peu mais à minuit trente, j'étais réveillée et rien n'a réussi à me rendormir avant 2 heures du matin. Alors j'ai lu. Je me suis réveillée encore vers 4 heures ce matin. En me rendormant, j'ai fait un cauchemar. Une variante d'un rêve récurrent que je fais depuis ma psychose et dont je n'ai pas encore réussi à percer le mystère. À la fin, je criais, je hurlais, j'étais en totale perte de contrôle. Et c'est à ce moment là que le réveil a sonné. Un réveil libérateur après une nuit infernale. Pas de snooze pour moi ce matin, j'aime bien mieux être réveillée, vous comprendrez.

mercredi 3 août 2011

Les portes de la vie

Des nouvelles rapides de moi. Je me prépare à retourner sur le marché du travail, à temps partiel, au début du mois de septembre. Je suis allée m'inscrire au Carrefour Emploi Jeunesse, sur recommendation de mon petit frère. Aujourd'hui, nous avons révisé mon CV et je suis assez satisfaite du résultat! À mon retour du chalet familial, je vais avoir la chance de faire une simulation d'entrevue parce que, honnêtement, je suis plutôt nerveuse de passer des entrevues. J'ai perdu mon dernier emploi parce que j'étais souvent absente, étant malade de plus en plus. C'était avant que je sois diagnostiquée avec la fibromyalgie. À l'époque, j'étais souvent étourdie, j'étais très faible, j'avais toujours mal et, étant en processus de diagnostic, j'avais, en plus de mes absences de maladies, de nombreux rendez-vous médicaux pour passer des tests. Au bout de six mois d'absences répétées, mon employeur m'a gentiment remercié de mes services. Depuis avril 2009, je n'ai pas eu de véritable emploi et je ne sais pas trop comment présenter ça à mon futur employeur. Je crains que de parler de maladie, surtout que je suis encore malade, ne risque de l'effaroucher et de me nuire à l'embauche. 

J'ai aussi demandé à voir un orienteur. J'aimerais retourner sur les bancs d'école parce que, à l'âge que j'ai, j'aimerais avoir une carrière, au lieu de passer les prochaines années à faire des jobines. Mon objectif de carrière, c'est de devenir coach de vie, mais pour ça, ça prend de l'expérience de vie et un âge respectable, ce que je n'ai pas du haut de mes 26 ans. J'avais pensé me diriger vers le travail social pour me préparer, mais en y pensant bien, je crains que le fait de travailler avec des gens en difficulté à longueur de journée ne risque jouer sur mon moral. Déjà que je tombe facilement vers le côté dépressif de la force et que je suis très empathique, que j'ai tendance à prendre sur moi les problèmes des autres, je ne suis plus tout à fait sûre que cette profession soit toute indiquée pour moi. J'aimerais un emploi auquel je n'ai pas à penser quand je rentre chez moi et qui soit positif et constructif. 

Là je me retrouve devant les portes de la vie, avec du potentiel, avec plein d'opportunités, de choix de carrières possibles, mais je ne sais pas vers quoi me diriger. Jusqu'à hier, j'étais sûre de ce que je voulais, le travail social, mais maintenant que le doute s'est installé dans mon esprit, je ne sais plus. Les deux seules choses dont je suis sûre, c'est que je suis prête à retourner travailler et que je veux apprendre un métier. Espérons que l'orienteur pourra m'aider à en choisir un qui me convient!