mercredi 3 août 2011

Les portes de la vie

Des nouvelles rapides de moi. Je me prépare à retourner sur le marché du travail, à temps partiel, au début du mois de septembre. Je suis allée m'inscrire au Carrefour Emploi Jeunesse, sur recommendation de mon petit frère. Aujourd'hui, nous avons révisé mon CV et je suis assez satisfaite du résultat! À mon retour du chalet familial, je vais avoir la chance de faire une simulation d'entrevue parce que, honnêtement, je suis plutôt nerveuse de passer des entrevues. J'ai perdu mon dernier emploi parce que j'étais souvent absente, étant malade de plus en plus. C'était avant que je sois diagnostiquée avec la fibromyalgie. À l'époque, j'étais souvent étourdie, j'étais très faible, j'avais toujours mal et, étant en processus de diagnostic, j'avais, en plus de mes absences de maladies, de nombreux rendez-vous médicaux pour passer des tests. Au bout de six mois d'absences répétées, mon employeur m'a gentiment remercié de mes services. Depuis avril 2009, je n'ai pas eu de véritable emploi et je ne sais pas trop comment présenter ça à mon futur employeur. Je crains que de parler de maladie, surtout que je suis encore malade, ne risque de l'effaroucher et de me nuire à l'embauche. 

J'ai aussi demandé à voir un orienteur. J'aimerais retourner sur les bancs d'école parce que, à l'âge que j'ai, j'aimerais avoir une carrière, au lieu de passer les prochaines années à faire des jobines. Mon objectif de carrière, c'est de devenir coach de vie, mais pour ça, ça prend de l'expérience de vie et un âge respectable, ce que je n'ai pas du haut de mes 26 ans. J'avais pensé me diriger vers le travail social pour me préparer, mais en y pensant bien, je crains que le fait de travailler avec des gens en difficulté à longueur de journée ne risque jouer sur mon moral. Déjà que je tombe facilement vers le côté dépressif de la force et que je suis très empathique, que j'ai tendance à prendre sur moi les problèmes des autres, je ne suis plus tout à fait sûre que cette profession soit toute indiquée pour moi. J'aimerais un emploi auquel je n'ai pas à penser quand je rentre chez moi et qui soit positif et constructif. 

Là je me retrouve devant les portes de la vie, avec du potentiel, avec plein d'opportunités, de choix de carrières possibles, mais je ne sais pas vers quoi me diriger. Jusqu'à hier, j'étais sûre de ce que je voulais, le travail social, mais maintenant que le doute s'est installé dans mon esprit, je ne sais plus. Les deux seules choses dont je suis sûre, c'est que je suis prête à retourner travailler et que je veux apprendre un métier. Espérons que l'orienteur pourra m'aider à en choisir un qui me convient!

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