mercredi 23 septembre 2015

Les funérailles

j'ai lu dernièrement les premiers chapitres d'un livre super populaire de Steven Covey, les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent. Dans le dernier chapitre que j'ai lu, Covey pose une question qui a probablement changé ma vie. Le jour de vos funérailles, qu'est-ce que vous voulez que les gens qui vous aiment disent de vous?

J'ai réfléchi comme il faut à la question et j'en suis ressorti avec cette réponse : je veux que mes proches disent que j'étais là pour eux.

J'ai constaté en cet instant que je n'avais pas mis mes priorités au bon endroit. Je mettais toutes mes énergies sur mes projets d'entreprise et j'ai même mis de côté une amie précieuse pour accorder plus de temps à mon travail. J'étais à côté de la plaque!

À ce moment j'ai su que mes priorités allaient changer. J'ai mis de côté mon projet d'entreprise et j'ai rappelé cette amie que j'avais mis de coté. J'ai mis à mon horaire un moment chaque semaine pour prendre des nouvelles des gens qui me sont chers et j'ai décidé de prendre du bon temps avec eux, de mieux les connaître et de leur offrir mon support. Quand j'ai découvert au printemps ma mission de vie, ce ne fut pas une surprise que celle ci soit de mettre en lumière les qualités et les contributions des individus afin qu'ils se sentent appréciés et valorisés. Les gens que j'aime sont ma raison de vivre!

Quelque fois, j'oublie encore de mettre en pratique ma mission de vie. J'oublie de dire aux gens que j'aime à quel point ils sont importants pour moi, à quel points ils sont merveilleux et que je les aime. Mais je le fais beaucoup plus souvent maintenant. Quand un de mes proches vit une situation difficile, je tente d'être à son écoute, de lui offrir mon appui et de le revaloriser. C'est plus facile avec certaines personnes qu'avec d'autres, mais je fais tout juste commencer. Je veux être là pour les gens que j'aime. C'est tout ce qui compte.

mercredi 16 septembre 2015

la maladie mentale n'est pas une fin en soi

Ça fait longtemps que je sais que je suis malade. tellement longtemps que parfois j'oublie.

J'ai souvent l'impression que je suis plus forte que ma condition. Que d'être bipolaire ne va jamais m'empêcher d'accomplir mes objectifs. De vivre une vie remplie et heureuse, d'être comme tout le monde. Je ne me sens pas différente des autres. Je suis moi, une femme, une amante, une employée, une amie. Je suis comme tout le monde.

Ça fait du bien de se sentir comme ça. Je suis certaine que d'autres personnes souffrant de problèmes mentaux se sont sentis exclus ou à part à cause de leur condition. Je leur dis vous êtes comme tout le monde. Vous vivez des joies, des peines, des épreuves et tout le monde en vit. C'est juste que vous, vous avez besoin d'un traitement pour fonctionner normalement. Mais quand le traitement fonctionne, vous êtes comme tout le monde. Vous êtes un humain comme tant d'autres et vous valez la peine. La maladie mentale n'est pas une fin en soi.