Mes objectifs pour 2013

J'avais fait ce genre de billet l'an dernier et j'ai décidé de réitérer cette année. Par contre, cette année mes résolutions sont beaucoup moins nombreuses. 2013 sera sous le signe de la confiance en soi. Une habitude que j'ai prise l'an dernier est de consulter ma liste d'objectifs chaque mois pour garder le focus. Pour y arriver, j'ai programmé une alarme mensuelle dans mon ordinateur qui me le rappelle fidèlement. Voici donc mes objectifs pour l'année.

Pour m'aider à reprendre confiance en moi, je me suis fixé des objectifs au niveau de l'apparence :

-soin du visage matin et soir TOUS les jours

-mettre de la crème solaire chaque fois que je vais dehors

-me maquiller pour aller travailler et pour les sorties

Parce que j'y prend goût et pour mes fidèles lecteurs

-bloguer régulièrement, publier 1 billet par semaine pour mon blog santé beauté, Le Guide de la Femme Parfaite, et 1 billet par mois pour insignifiances

Et l'objectif majeur, celui pour lequel je me prépare depuis si longtemps, (vous vous en doutez)

-retourner au travail!!!

Et croyez-moi, j'y serai! Selon le programme d'Accès Cible, mon retour au travail se fera entre avril et mai. Et maintenant, place au stage!

Stable!

J'avais rendez-vous hier avec le bon docteur Todorov. Quand j'ai commencé à le voir, c'était une fois par semaine. Puis, comme je progressais, on a commencé à espacer nos visites. Quand j'ai fait une dépression en mars dernier, on a recommencé à se voir une fois par mois pour vérifier l'effet des antidépresseurs. Puis, quand j'ai commencé à remonter la pente, on a fixé nos visites aux trimestres. 

Hier, c'était la première fois que je n'avais aucun ajustement à faire sur ma médication depuis que j'ai été diagnostiquée en 2010. J'en suis si heureuse! De plus, nous avons fixé mon prochain rendez-vous dans 6 mois, c'est dire que je suis maintenant stable! C'est l'objectif dont je rêvais, surtout pendant la longue période d'essais et erreur de médicaments, avec tous les effets secondaires et toutes les déceptions. J'ai longtemps eu peur qu'on ne trouve pas ce qui me convient. Et maintenant, je crois que ça y est!

source de l'image : http://www.orato.com/self-help/power-of-stability

Des réponses à vos questions

Ma maman, qui est toujours à l'affût de nouvelles informations sur la santé mentale, avait un travail à faire sur la santé mentale en milieu de travail pour un cours à l'université. Elle m'a fait parvenir par courriel une série de liens pouvant m'intéresser. Je vous en présente un aujourd'hui.

Source

Il s'agit du Centre d'Études sur le Stress Humain (CESH). C'est un centre parrainé par Centre de Recherche Fernand-Séguin de l'hôpital Louis H. Lafontaine. Leur site web regorge d'informations pertinentes concernant le stress et la santé mentale. Une portion du site qui, je crois, vous intéressera, présente des capsules d'information par vidéo qui répondent à certaines questions fréquentes que vous vous posez peut-être!

Le centre présente un magazine d'informations et cherche des participants pour différentes recherches sur le stress humain. Seriez-vous intéressé par de telles études?

Voici les liens principaux vers le CESH

CESH site principal  : http://www.stresshumain.ca/
Capsules vidéo : http://www.stresshumain.ca/faq-les-chercheurs-vous-repondent/faq-maladies-mentales/jeunes.html
Centre de recherche Fernand-Séguin : http://www.hlhl.qc.ca/recherche.html

Bonne lecture!

Je crois en mon destin

Je vous partage une chanson qui me parle beaucoup ces temps-ci. Elle est tirée du film Hercule de Disney et s'intitule Je crois en mon destin. Je pense qu'elle représente bien mon état d'esprit actuel.

J'ai rêvé d'un monde
Merveilleux, lointain
Je ressens en mon âme
Ce besoin d'être aimé

Puis d'être entouré
D'une foule qui m'acclame
Et j'entends une voix
Qui me montre où est ma voie

Et je ferai mon chemin
Je crois en mon destin !
Je pointe le sommet
Je ne redoute plus rien

Et on ne sait jamais
Je pourrais prouver
Que je sais bien d'où je viens
Enfin, où j'appartiens !

Oui, je prends ma voie
Je crois en mon destin !
En moi j'ai la foi
Je ne redoute plus rien !

Et on ne sait jamais
Je pourrais prouver
Que je sais bien d'où je viens
Enfin, où j'appartiens !

Je veux

Toujours chez Accès Cible, cette semaine nous avons déterminé ce qui nous motive à travailler, les critères qui sont essentiels pour que nous soyons heureux dans notre travail. Voici ce qui est ressorti pour moi :

Je veux :

Source: coupdepouce.com

• Beaucoup d'autonomie
• Travailler individuellement
• Un travail peu exigeant physiquement
• Un horaire fixe
• Des tâches variables
• Un environnement de travail peu bruyant 
• Des responsabilités qui dépendent de moi

Je ne veux pas

• Des mouvements répétitifs
• Un horaire variable
• Un lieu de travail variable

Je vais commencer à chercher un stage la semaine prochaine et un emploi en mars. Pour mon stage, je vise un poste de commis de bureau et pour mon prochain emploi, j'hésite entre secrétaire, réceptionniste ou adjointe administrative. Je serais aussi très intéressée par un poste de chargée de projet. J'ai encore le temps de me décider!

objectifs motivants

Dans le programme de réinsertion en milieu de travail que je suis chez Accès Cible SMT, nous allons faire un stage de 7 semaines dans le milieu de notre choix. La semaine dernière, j'avais à déterminer les enjeux que je veux travailler pendant mon stage. Le but de celui-ci n'est pas tant d'apprendre à accomplir des tâches en emploi que de travailler les aspects qui ont été problématiques dans mes emplois précédents et qui me font craindre mon retour au travail. 

J'ai déterminé 4 enjeux sur lesquels je veux mettre l'emphase durant mon stage. D'abord, l'absentéisme élevé, que j'attribue à mes problèmes de santé, mais aussi à un manque de motivation à me rendre au travail quand j'ai particulièrement mal (go fibromyalgie!). Ensuite, la timidité qui se traduit par une difficulté à entrer en relation avec mes collègues durant les pauses et les dîners. En quatrième, filtrer mes ''révélations choc'', des affirmations sur ma vie privée qui ont pour effet de me marginaliser face à mes collègues, et dernièrement, la peur de retomber malade, plus précisément, la peur de la dépression. 

Pour attaquer de front ces enjeux, je me suis fixé des objectifs précis, observables et mesurables et différents moyens pour y arriver. 

1. Entrer en relation avec mon équipe

• Approcher 5 personnes différentes de façon informelle pendant mon stage
• Socialiser avec au moins 1 collègue sur mes heures de dîner
• Participer à 1 activité sociale de l'entreprise pendant mon stage (s'il y a lieu)

2. Préserver ma vie privée dans le cadre de mon travail

• Prendre un temps de réflexion avant de divulguer des détails personnels
• Prendre note des éléments sensibles que je divulgue pour y porter attention dans l'avenir

3. Maintenir une hygiène de vie saine

• Respecter ma routine du coucher
• Me coucher assez tôt pour pouvoir dormir entre 7 et 9 heures
• Souper tôt, manger léger et varié

Je trouve que ces objectifs sont réalistes, réalisables et motivants à atteindre. J'ai déjà hâte au stage!

remonter la pente et recommencer

La semaine dernière, au cours du programme de réinsertion sociale que je suis chez Accès Cible SMT, nous avons conçu un graphique présentant notre vie personnelle en parallèle avec notre vie professionnelle. Le but de cet exercice était de faire le lien entre la maladie et l'emploi, pour voir si l'un influe sur l'autre. 

En regardant mon graphique, j'en suis venue à la conclusion que mes années en emploi sont assez positives. J'aime beaucoup travailler, j'ai surtout beaucoup aimé gérer mes propres entreprises. Mais c'est assez clair que ma vie personnelle a été plus difficile. Le mot qui m'est venu en tête en voyant sa courbe dans le graphique, c'est ''accidentée''.  Les points les plus bas de la courbe représentent bien les 4 dépressions majeures que j'ai vécue dans les dernières 13 années. 

Ce que je retiens de l'analyse de mon graphique, c'est que les dépressions ont eu un impact significatif sur mes emplois. En fait, à chaque dépression sur ma courbe, j'ai quitté mon emploi ou fermé mon entreprise. Et les manies, elles, m'ont amené à faire de mauvais choix professionnels. Aussi, un emploi qui ne me convient pas a un impact sur ma santé mentale et peut sérieusement nuire à mon équilibre psychologique. 

Heureusement, j'ai la force de me relever et d'aller chercher les outils pour m'aider quand j'en ai besoin. C'est ce qui me permet de remonter la pente et de recommencer.

Réveille!

J'ai commencé lundi le programme de réinsertion en milieu de travail chez Accès Cible et, après 4 jours, je trouve les thèmes abordés vraiment intéressants et je trouve que nous formons un beau groupe. Nous sommes 13 dans le groupe, des gens de tous âges et de tous les milieux. C'est enrichissant d'écouter leur histoire!

Beaucoup de positif, mais tout de même une ombre au tableau, mes fameux yeux de poisson qui me font somnoler pendant plusieurs heures le matin. Je n'arrive pas à me concentrer et à rester assise droite, ma tête est si lourde! Mes yeux ferment tout seul, rien ne marche pour me garder réveillée. J'en ai parlé avec mon pharmacien, qui connaît l'intéraction des nombreux médicaments que je prends pour voir ce que je pourrais modifier pour régler mon problème. Je ne veux pas toucher aux médicaments psychiatriques vu que je suis stable depuis quelques mois, pour la première fois. Il m'a donc suggéré de modifier la prise de Lyrica, le médicament qui traite la fibromyalgie. J'en prends normalement 100 mg. le matin et 100 mg. au coucher. J'ai cessé de prendre la dose du matin pendant les 4 derniers jours et le constat est confus, deux jours avec les yeux de poisson, deux jours sans. Je vais devoir continuer l'expérience pour conclure. 

J'espère trouver une solution rapidement, parce qu'en emploi, somnoler à mon poste ne sera pas toléré...

Analogie à la natation

Depuis quelques mois, je faisais une rêve récurrent qui me perturbait chaque fois. Je devais déménager ou voyager avec tous mes effets personnels qui se retrouvaient immanquablement éparpillé un peu partout. Je devais les rassembler et les placer mais j'avais toujours peur d'en perdre. Ça ne finissait jamais bien.

Aujourd'hui, c'est la deuxième fois que je rêve à une variante, qui selon moi est très positive. Dans ce nouveau rêve, j'ai tous mes effets personnels qui sont déjà placés et je n'ai qu'à les réorganiser à mon goût. Signe que ma situation est toujours en progression, mais à une nouvelle étape, sans me perturber.

J'ai l'impression que ces deux rêves illustrent la progression que je fais psychologiquement. J'ai nagé dans un fort courant dans les deux dernières années. Pour retrouver la paix intérieure et pour me sentir bien, je me suis battue pour me sortir la tête de l'eau. J'ai l'impression d'être arrivée à une étape où le courant est calme et d'avoir acquis des nouvelles techniques de nage.

il faut se battre pour garder la tête hors de l'eau

Pardonnez cette analogie à la natation, c'est l'image qui, je crois, définit le mieux comment je me sens. 

Et vous, faites-vous des rêves récurrents? Que veulent-ils dire pour vous?

Source de l'image : www.ladepeche.fr

nouveau refus

Je vis une grande déception aujourd'hui. J'ai de la peine.

Je vous ai parlé du programme d'intégration au travail d'Accès Cible SMT dans mon dernier billet. Hier, je rencontrais un agent d'Emploi Québec qui devait autoriser ma candidature au programme et l'allocation qui va avec. Mais, oh surprise! Je ne suis pas elligible au petit montant que mes collègues recoivent.

Depuis 2010, depuis le grand boulversement, j'ai été 4 mois en emploi. Le reste du temps, j'ai été sans revenu, inelligible au chômage, au bien-être social, à l'aide financière de dernier recours, même à la prime d'invalidité offert par ma compagnie de crédit. Tous avaient des raisons soit-disant valables pour me priver de ces ressources et je dois vous dire que je me sens sans recours. Le gouvernement considère ma bipolarité comme un trouble de santé majeur nuisant à l'emploi. Mais on ne m'aide pas. Et je peux vous assurer que j'ai fait des démarches sans relâche pour me trouver une aide financière. C'est mon conjoint, donc, qui assume tous les frais subvenant à mes besoins. J'ai hâte de n'être plus un fardeau pour lui et de contribuer aux dépenses conjointes. Ce nouveau refus me peine et me frustre tout à la fois. Vous me comprendrez, je crois.

malgré le challenge de la santé mentale

C'est signe que ça va bien car je recommence à avoir des activités et à voir des amis. Inactive depuis mars, depuis cet arrêt de travail pour dépression qui nous a tous surpris, me voilà avec un horaire bien rempli! 

D'abord, je recommence lundi prochain à voir Jean Grégoire pour poursuivre ma thérapie d'EMDR. Ensuite, je commence un groupe d'intégration au travail donné par Accès Cible, Santé Mentale au Travail. Et, très important, je commence enfin à avoir envie de renouer les contacts que j'ai mis de côté pendant l'épreuve intense de ma rémission. J'ai même commencé à créer de nouveaux liens. Je me sens revivre!

Le retour au travail est une véritable épreuve

Le programme d'intégration au travail me permet aussi de voir des gens car nous sommes actuellement sept dans mon groupe et le courant passe bien. Dans ce groupe, je vais pouvoir travailler les lacunes qui ralentissent mon retour au travail. Je veux apprendre à gérer mon stress relié au retour au travail, qui m'empêche de dormir bien des nuits, et apprendre comment aborder les périodes vides dans mon CV. 

Au terme de cet atelier de 28 semaines, j'effectuerai un stage en entreprise de 4 semaines. Ce stage peut mener à une embauche, bien entendu. Si ce n'est pas le cas, j'aurai un cours de recherche d'emploi. Bref, Accès Cible m'offre tous les outils nécessaire à ma réinsertion en milieu de travail. Ça me rassure énormément de participer à cette brigade de gens comme  moi, qui veulent une vie normale malgré le challenge de la santé mentale!

Des solutions alternatives à la dépression

Dre. Louise Fournier

Dans le journal de Montréal du 12 août 2012, La Dre. Louise Fournier, chercheure au CHUM, propose des solutions alternatives au traitement de la dépression, ainsi qu'un protocole d'intervention à l'usage des intervenants de première ligne. 

Les solutions alternatives proposées sont notamment; l'exercice physique, qui selon elle pourrait s'avérer un remède efficace à la dépression légère et modérée, la psychothérapie et, pour les jeunes, un jeu vidéo basé sur l'autogestion.

Vous pouvez lire l'article en cliquant sur le lien suivant : http://www.journaldemontreal.com/2012/08/12/mieux-traiter-la-depression

Moi-même version 2.0

Je pense que je suis stable. Enfin. C'est sur qu'il y a toujours une crainte de retomber, de faire une nouvelle dépression, mais j'essaie de croire que je vais voir le coup venir cette fois-ci et me faire traiter à temps. 

Quand je dis que je suis stable, c'est que je me suis sortie de la dépression qui m'a mené à quitter mon emploi en mars dernier. Aussi, ma dose de médicaments reste inchangée depuis 5 mois maintenant, une première depuis ma psychose. Je me sens enfin redevenue moi-même. 

Moi-même, oui, mais transformée tout de même. Je suis beaucoup plus lucide et plus sage. Pour être honnête, il n'y a pas si longtemps, je trouvais que la médication m'avais rendue ''plate''. Je n'avais plus d'idées qui fourmillent, je n'avais plus de pulsion créatrice, je n'avais plus de plaisir. Mais c'est enfin rentré dans l'ordre et maintenant j'ai envie de créer, d'accomplir et de socialiser. Je me sens bien et heureuse. ENFIN!

Avant de craquer

Connaissez-vous la FFAPAMM? Il s'agit de la fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale. L'organisme a pour mission d'accompagner les proches qui désirent s'impliquer dans la santé de leur ami ou des membres de leur famille. Ils ont mis sur pied un site web, http://avantdecraquer.com/ qui contient de précieuses informations. Comment déterminer si notre proche a besoin d'une intervention médicale, quoi faire en cas d'urgence, quelles sont les caractéristiques des principales maladies mentales, mais aussi des liens et des publications pour s'informer par nous-mêmes. En plus de son site web, la FFAPAMM offre des ateliers d'information, des formations, un service d'intervenants et même un service de répit pour permettre aux aidants de souffler un peu. Une véritable référence pour ceux d'entre-vous qui supportent un proche atteint. D'ailleurs, si vous le faites, vous êtes une personne extraordinaire qui mérite de l'aide. Merci!

J'ai juste envie de pleurer...

Comme vous le savez propablement, je suis en arrêt de travail depuis mars. Je vois mon psychiatre régulièrement pour faire le suivi sur ma dépression en cours. Je l'ai vu jeudi dernier pour notre rencontre mensuelle et on a encore changé ma médication (quelle surprise!) Voyez-vous, un des principaux symptômes de ma bipolarité, c'est d'avoir perpétuellement le cerveau en ébullition, ce qui me cause une insomnie tenace. Depuis le début de mon traitement, on a essayé plusieurs médicaments, plusieurs doses et rien ne fait à long terme. Le bon Dr. Todorov, un peu à court de solution selon moi, vient de me remettre un médicament que j'avais essayé il y a deux ans et d'augmenter encore une fois ma dose de Seroquel. J'ai maintenant 150 mg de Trazodone, que je peux couper en trois pour commencer à le prendre graduellement, et 400 mg de Seroquel, dont 100 mg que je peux prendre au besoin. 

Différentes doses de Seroquel

Lundi, c'était la première journée de Trazodone. J'ai pris le tiers, soit 50 mg, avec 300 mg de Seroquel et j'ai dormi. Hier, j'ai repris la même dose, mais j'étais incapable de fermer l'oeil. Je me suis levé et j'ai pris le 100 mg de Seroquel au besoin pour que j'arrive enfin à dormir. Le résultat, ce matin j'avais un cas particulièrement aigu des yeux de poisson... Ce qui veut dire que la dose est trop forte... Le problème c'est qu'il faut ABSOLUMENT que j'arrive à dormir car le manque de sommeil accentue les effets de ma maladie, mais il faut aussi que j'arrive à fonctionner le jour! J'ai l'impression de revenir des mois en arrière. J'ai l'impression qu'il n'y a pas de solution viable qui me permette des bonnes nuits ET des bonnes journées. Je suis découragée car si ce nouveau dosage ne fonctionne pas, je vais devoir essayer ENCORE quelque chose de nouveau. Faire des essais et des erreurs, c'est l'histoire de ma vie depuis ma psychose. Quand mon sommeil est bon, c'est mon humeur qui fait des siennes. J'ai juste envie de pleurer...

Mise à jour mai 2012

Bonjour chers lecteurs!

Je n'écris plus. Du tout.

J'ai été absente excessivement longtemps, surtout que je m'étais promise de bloguer sur une base régulière cette année. Ce n'est pas seulement vous que j'ai négligé, mais aussi mon blog de critiques de films et mon blog de santé-beauté. Je n'écris plus. Du tout. 

J'ai pensé passer faire un petit tour par ici pour vous donner des nouvelles. La dernière fois qu'on s'est vus, je vous écrivais ma joie de reprendre le travail. Je commençais mon premier emploi à temps plein depuis la grande crise de 2010. Eh bien laissez-moi vous dire, ce ne fut pas aussi idyllique que je l'avais entrevu... J'ai fait ma formation de trois semaines en vivant un stress immense, parce que je devais passer un examen chaque semaine qui déterminait si je conservais ou non mon emploi. Ensuite, j'ai commencé à travailler sur le plancher et j'ai commencé à faire des crises d'angoisses. J'avais les yeux de poisson régulièrement, au point que je doive quitter le travail. Inquiète, j'ai consulté le bon Dr. Todorov qui m'a immédiatement mis en arrêt de travail pour dépression. J'ai réussi à travailler durant deux mois avant d'être mise à l'arrêt. Le constat : je n'étais pas prête pour un retour à temps plein. 

La prise de médicament peut avoir des effets indésirables

Malgré que je sois à l'arrêt, la vie n'a pas été bien rose. Mon psychiatre m'a prescrit des antidépresseurs, du Wellbutrin, qui m'ont donné toutes sortes d'effets secondaires les plus indésirables les uns que les autres. J'ai dû les arrêter, malgré que je sente le besoin d'avoir un soutien médicamenteux. Mon moral joue au yo-yo, mon chéri ne sait jamais comment il va me trouver en arrivant, joyeuse et ricaneuse, ou morose et déprimée... La plupart du temps, c'est endormie qu'il me trouve, parce que tout m'épuise et je fais des siestes fréquemment.

Mon psychologue, Mr. Grégoire, m'a suggéré d'intégrer un groupe de retour au travail supervisé par deux ergothérapeutes de la clinique externe de Louis-H. Lafontaine. Chaque vendredi, nous sommes 8 patients à se rencontrer et à faire diverses activités préparatoires au retour à l'emploi. Dans le cadre de  ce projet, nous avons aussi deux rencontres par semaines avec un kinésiologue qui nous guide dans une réactivation physique qui se veut autant bénéfique sur le plan de la santé du corps que de l'esprit. C'est difficile pour moi de faire de l'exercice, mais je me suis donné le défi de me présenter coute que coute aux rencontres et de faire de mon mieux les activités qui me sont proposées. À mon grand étonnement, je ressens une recrudescence de mon énergie et je suis même arrivée à faire des tâches ménagères qui me sont habituellement très difficiles avec une certaine aisance!

Malgré que je vive une période difficile en ce moment, je garde espoir que ma situation s'améliore, que mon moral prenne du mieux et je fais chaque jour des efforts pour sortir de cette vague creuse. Ma mère disait aujourd'hui ''aide-toi et le ciel t'aidera!''

Je vais tellement mieux!

J'arrive de ma première journée de travail. En fait, je suis actuellement en formation pour trois semaines et demi. C'est mon premier travail à temps plein depuis ma psychose et, évidemment, ça me stresse un peu, mais je suis assez optimiste! Je vais tellement mieux, merci à la médication je crois, mais aussi, (il faut bien que je me donne un peu de crédit) c'est en partie dû au fait que je me suis beaucoup motivé et j'ai fait de la visualisation à tous les jours, me voyant reprendre une vie normale, me rendre au boulot, recevoir un chèque de paie... vous voyez le genre? Je pense que ça m'a beaucoup aidé. 

La vie est belle maintenant!

Mais parlant de médication, je remercie le ciel d'avoir créé le Lyrica... ma fibromyalgie semble être sous contrôle depuis un certain temps, j'ai beaucoup plus d'énergie et je n'ai presque plus de journées ''char-d'assaut-qui-m'a-roulé-sur-le-corps'', la vie à l'envers quoi! Il reste les yeux de poisson et l'acné à régler et on va être en voiture! J'ai espoir d'une vie meilleure, et croyez-moi, elle l'est déjà tellement!!!

Et vous chers lecteurs, comment ça se passe, est-ce que vous menez une bonne vie?

Objectif : réaliste

De toutes les résolutions que j'ai prises pour 2012, la plus difficile à tenir à date concerne la nourriture. Pour m'aider à atteindre mes objectifs, j'avais commencé à tenir un journal alimentaire, mais ça ne donnait rien de concret. Ce matin, j'avais une newsletter de Firefox dans ma boîte courriel qui proposait quelques applications pour aider à suivre nos diverses résolutions. J'y ai trouvé une application géniale pour gérer ma consommation de nourriture: Calorie Count.

Compter les calories pour perdre du poids

Calorie Count est un site web qui permet de tenir un journal alimentaire et un journal d'activités, mais ce n'est pas seulement ça. Le site évalue pour nous les besoins nutritionnels et le nombre de calories que l'on peut consommer par jour, selon notre taille, poids, âge, sexe, et selon notre objectif ; perte de poids, maintien, ou même gain. Il est facile à comprendre et à utiliser et est très complet. Seul bémol, il est en anglais seulement et vous aurez besoin d'un convertisseur de mesures pour certains aliments.

Je suis très enthousiaste par rapport à ce nouveau site et à l'apport qu'il aura dans la réussite de mes objectifs alimentaires. Pour m'aider encore plus, je commence une thérapie pour la boulimie demain avec Jean Grégoire. Je suis confiante qu'avec cette aide, je pourrai améliorer mes habitudes alimentaires dans la prochaine année.

mon expérience au Bota Bota, SPA sur l'eau

Mon homme est fatigué ces temps-ci. Beaucoup de stress au travail. Il est actuellement en vacances pour deux semaines alors pour l'aider à relaxer, je lui ai proposé une journée au spa. C'était sa première expérience en ce lieu de détente.

Le Bota Bota, spa sur l'eau

J'ai fait des recherches et j'ai demandé des suggestions à mes contacts Facebook, qui m'ont référé au Bota Bota, SPA sur l'eau. C'est un spa aménagé sur un bateau, ammaré au Vieux-Port de Montréal. Laissez-moi vous dire que c'est un endroit magnifique! Le décor nautique est moderne et splendide, le personnel est chaleureux et l'ambiance est relaxe à souhait. Nous avons choisi le circuit d'eaux, qui consiste à passer de chaleur à froid et ensuite à la détente. Par exemple, un court séjour dans le bain vapeur, ensuite une immersion dans un des bassins de cèdre remplis d’eau froide ou sous une des douches froides. Pour terminer le circuit, on s'allonge dans les hublots matelassés ou sur une chaise longue au soleil. Une visite de trois heures permet trois ou quatre circuits, dans le jacuzzi, le sauna sec ou la piscine extérieure, à votre guise.

Vous pouvez vous reposer dans les hublots matelassés

LES BIENFAITS DU CIRCUIT D’EAUX

• Aide à l’élimination des toxines.
• Redonne élasticité et fermeté à la peau.
• Stimule la fonction cardiaque.
• Améliore la circulation sanguine.
• Favorise la production de globules blancs et aide ainsi le système immunitaire.
• Soulage les courbatures.
• Évacue le stress et les tensions.

Le Bota Bota offre aussi plusieurs services tels que:

• Masssothérapie
• Soins du visage (enveloppement, facial et soins contour des yeux)
• Soins du corps (enveloppement, gommage et soins minceur)
• Manucure
• Pédicure

 Mon homme a pris un massage thérapeutique de 60 minutes. Lui qui a le dos très raide ces temps-ci, il a trouvé le lendemain qu'il avait recouvré beaucoup de souplesse. Pendant qu'il se faisait masser, j'ai profité une dernière fois du bain de vapeur et du jacuzzi. 

Nous avons beaucoup apprécié notre journée, j'ai particulièrement aimé le fait que nous soyons seuls la majorité de notre séjour à bord, j'ai trouvé que nous avions passé un beau moment d'intimité.

Nous répéterons l'expérience au Bota Bota, c'est certain!

Et vous, chers lecteurs, quel est votre spa préféré?

Bota Bota SPA sur l'eau : http://www.botabota.ca/

358, rue de la Commune Ouest
Quais du vieux-port de Montréal

Un trou d'un coup!

Ça a pas été long! J'ai appliqué sur un poste. Un seul. Et j'ai une job! Il faut dire que j'avais toutes les compétences requises et que j'étais vraiment bien préparée... J'ai passé des tests, d'anglais, de français, de service à la clientèle, ensuite une entrevue. J'avais lu cet article pour me préparer aux questions difficiles posées en entrevue alors mon discours était béton. Je suis très fière et j'ai hâte de commencer!

Être bien préparé peut nous mener à la réussite!

boulimie et subvention

Bonjour chers lecteurs! 

On a fait de gros progrès en thérapie avec Jean Grégoire. Nous sommes venus à bout de mes traumatismes d'enfance et de ceux qu'avaient laissé la fin de semaine de la psychose. Notre nouveau projet? Soulager ma boulimie. Depuis que j'ai arrêté le Topamax, j'ai toujours faim on dirait. Je mange sans arrêt. En même temps, je suis consciente de mon poids et je me sens coupable dès que je mange. J'essaie de faire des choix alimentaires judicieux, mais quand mon homme m'offre des chips ou du chocolat au dépanneur, je n'arrive pas à dire non. Et bonjour culpabilité! Je veux régler ça, mais j'ai toujours pensé que c'était en thérapie, et non pas avec des médicaments, qu'on allait y arriver. Mr. Grégoire propose qu'on utilise encore l'EMDR pour traiter ça, puisque ça a marché à merveille pour mes traumatismes.

les troubles alimentaires comme la boulimie sont fréquents chez les bipolaires

J'ai été refusée pour la subvention. Je devrai emprunter des sous à mon chéri pour retourner à l'école. Il va me soutenir pendant un an pour que je puisse obtenir un diplôme en bureautique. Je suis chanceuse d'avoir un homme qui croit en moi et qui m'encourage dans mes projets! En attendant que le début du cours soit annoncé, je vais me trouver un travail et rammasser un peu de sous. Je vais appliquer pour un poste lundi. Évidemment, trouver un travail me stresse, alors j'ai recommencé à faire la cohérence cardiaque pour me détendre.

En parlant de mon homme, nous sommes allés au resto hier soir pour fêter nos 4 ans de couple. Je suis tellement heureuse que nous soyons aussi heureux aujourd'hui! Nous avons traversé de grandes épreuves, surtout ma psychose et la convalescence qui a suivi, mais nous avons survécu et nous sommes très unis. Je nous vois un bel avenir! On s'est pris un contrat pour un autre 8 ans!

mes résolutions du nouvel an

Ouf... les deux dernières années n'ont pas été de tout repos! Je peux dire, en regardant derrière moi, que j'ai accompli un long mais nécessaire cheminement qui me permet d'avoir la vie plus facile maintenant. Que ce soit la thérapie, la médication, l'introspection, ce blog, je sais que j'ai trimmé dur pour atteindre un semblant de paix intérieure et je sens que j'y arriverai bientôt.

Comme j'ai mis beaucoup d'efforts sur ma vie personnelle en 2010 et 2011, j'ai décidé pour 2012 de penser maintient. J'ai prise une seule résolution de croissance personnelle à proprement parler et elle m'est inspirée de ma mère car c'est elle qui m'a fait remarquer cette nouvelle tendance chez moi. C'est de prendre conscience des phrases négatives que j'emploie et de les transformer positivement. Ça devrait avoir un impact notable sur mon humeur et, pourquoi pas, affecter celle de mon amoureux aussi?

J'ai pris plusieurs petites résolutions santé-beauté que vous pouvez voir ici car maintenant que l'esprit va mieux, il est temps de prendre soin du corps. Et prendre soin de moi, ça va affecter mon estime de soi, ce qui va aussi faire du bien à l'esprit. 

Pour terminer, une résolution vous concernant, chers lecteurs, j'ai décidé de vous écrire plus souvent. 

Quelles sont les vôtres?

progrès même en suspens

Bonne année chers lecteurs! Je vous souhaite santé, mentale et physique en 2012. Et du bonheur, de la joie, du plaisir dans ce qui vous occupera. Je ne crois pas, comme certains fatalistes, que 2012 sera l'année de la fin du monde, mais si c'est le cas, autant la vivre à plein non?

Je vous donne des nouvelles de ce qui se passe pour moi côté psychiatrie et psychologie ces derniers temps. D'abord, j'ai vu Dr. Todorov la semaine passée et nous avons mis fin à mon traitement au Topamax, qui devait m'aider à contrôler mes crises de boulimie, car je ne ressentais plus la satiété lors de mes repas. Depuis qu'on a diminué les doses progressivement, je sens quand j'ai assez mangé, ce qui devrait m'aider à diminuer les portions que je mange. Je devrai cependant redoubler de volonté pour éviter de tomber dans des excès de nourriture quand je me retrouverai seule, particulièrement lorsque je suis stressée ou triste. 

Pour ce qui est de ma thérapie avec Jean Grégoire, avec qui je pratique l'EMDR depuis quelques mois, nous progressons très bien! Je vous avoue que j'étais sceptique quant à l'efficacité de cette pratique, mais je dois dire que les résultats sont probants, nous avons travaillé sur divers traumatismes qui me suivaient depuis l'enfance, certains plus légers, d'autres beaucoup plus sombres et douloureux, mais en seulement quelques scèances par événements, nous arrivons à me défaire de l'emprise de ces souvenirs douloureux, afin que je puisse passer à autre chose. Je suis très surprise de l'efficacité de cette technique et de la façon dont elle agit concrètement. Je me sens vraiment libérée. Nous travaillons maintenant sur quelque chose de plus récent, sur les événements entourant la psychose qui a mené à mon internement en février 2010, car ces journées difficiles me hantent encore. Mais avec l'aide précieuse de Mr. Grégoire, d'ici quelques semaines, je pourrai dire que j'ai fait la paix avec cette épreuve marquante de ma vie. 

Sur le plan personnel, je suis actuellement en processus de demande de subvention pour un éventuel retour aux études. C'est un projet qui m'enthousiasme beaucoup, mais le processus bureaucratique gouvernemental est long et complexe et pendant ce temps-là je n'ai pas le droit de travailler alors je trouve le temps long. J'en profite pour renouer avec ma passion pour la cuisine et j'aimerais bien vous écrire sur une base plus constante. Je n'ai écrit qu'une seule fois en décembre et c'est bien dommage. 

La parole est à vous chers lecteurs. Avez-vous des résolutions pour la nouvelle année?