Lola ou comment profiter d'un homme

Mon otite ne guérit pas. J'ai mis des gouttes, mais elles ont traversé le tympan alors j'ai le conduit auditif plein de liquide. Si dans deux jours mon oreille ne s'est pas drainée, je vais devoir aller voir un médecin et prendre des antibiotiques. La pharmacienne m'a dit que c'était très dangereux d'avoir du liquide derrière le tympan et que ça pourrait causer la perte d'audition, alors elle m'a conseillé un décongestionnant pour débloquer mes trompes d'eustache. Les comprimés causent des palpitations, de l'anxiété et de l'insomnie. C'est très plaisant!

Parlant de pharmacie, il y avait encore un problème dans ma prescription de cette semaine. Demain j'appelle le superviseur de la fille en charge de mon dossier pour lui dire ma façon de penser. Si le problème ne se règle pas, c'est définitif, je change de pharmacie. Mais ça ne me tente pas, puisque l'autre pharmacie la plus proche est à 20 minutes de marche de chez moi. Et les heures d'ouvertures sont plus restreintes. En tout cas, j'espère que ça va se régler demain.

Hier j'ai vu un vidéo très intéressant sur une cause légale qui pourrait faire jurisprudence. Vous avez sûrement entendu parler de Lola et Eric, cette brésilienne qui a vécu avec un québécois millionnaire en tant que conjoint de fait et qui lui réclame une pension alimentaire RI-DI-CULE. Pour vous donner une idée, voici ses demandes : 

une maison de 2.5 millions de dollars
500 000 dollars pour aménager la maison
un chauffeur
un cuisinier
deux domestiques
35000$ par mois de pension alimentaire pour deux enfants
une femme de ménage
un jardinier
un voyage par année n'importe où dans le monde
et plus encore

Messemble que 1000$ par mois de pension alimentaire pour les enfants, ça serait suffisant. Cependant, sa cause, c'est que si la femme est dans un état de dépendance économique engendrée par son union, elle devrait pouvoir réclamer une pension alimentaire POUR ELLE MÊME! Apparemment, c'est une clause de l'union par le mariage et pour s'en prémunir, il faut tout simplement... se marier. Cependant pour l'avocate Anne-France Goldwater, une union en conjoints de fait est aussi engagée qu'une relation de mariage, donc les conjoints devraient avoir les mêmes obligations suite à une rupture, ce qui incluerait la pension alimentaire pour la femme dépendante monétairement. Là où ça me dérange, c'est que premièrement, l'union de conjoints de fait est souvent choisie avant de savoir si la relation a réellement un avenir, donc on souhaite avoir moins de responsabilités face à notre conjoint. Aussi, le principe de dépendance monétaire peut pousser à des abus. 

Voici l'exemple de Patrick Lagacée, chroniqueur aux Francs-Tireurs à Télé-Québec, en entrevue avec Me Goldwater. Il est en couple avec une fille depuis 3 ans. Elle décide de lâcher sa job pour retourner aux études. Ils se laissent. Dans ce cas, Patrick aurait, selon elle, la responsabilité de payer une pension pour son ex. Ils n'ont pas d'enfants, pas de maison, pas de voiture, mais elle se ferait vivre par Patrick sous prétexte qu'ils ont habité ensemble pendant 3 ans. Vous ne trouvez pas ça abusif?

Voici les vidéos des Francs-Tireurs à Télé-Québec dans lequel l'avocate de Lola s'explique. 

 

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