jeudi 30 juin 2011

De quoi j'me mêle?

Les gens jugent souvent sans savoir
L'autre jour, j'ai appelé quelques psychanalystes pour les sonder en vue de trouver le mien, celui qui ferait mon affaire. Il y en a un qui s'est démarqué des autres, mais pas positivement. D'abord, je l'ai trouvé un peu trop directif, mais surtout, il m'a dit qu'il fallait ABSOLUMENT que j'arrête ma médication et qu'avec une bonne thérapie, je ne serais plus bipolaire. Yeah, right. Après deux minutes au téléphone, il savait, lui, ce qu'il me fallait. Je me rend compte que c'est souvent le cas ces temps-ci, pour les gens à qui je parle de ma maladie. On me dit, sans connaître mon background, que je n'ai pas besoin de médication, et même, (comme ce fut le cas tantôt) que je ne suis pas bipolaire! Je comprends qu'il y a des gens qui ont des doutes sur l'existence des maladies mentales, ou même qui ne croient pas du tout à la psychiatrie, mais, pour mon bien, et pour le bien de mon entourage, j'ai décidé, moi, d'y croire, et de me remettre aux bons soin du Dr. Todorov. J'ai vu de grandes améliorations dans mon humeur (la bipolarité est un trouble de l'humeur, des variations entre la dépression et la manie) et dans mon sommeil depuis que je prends ma médication et je n'ai pas l'intention de l'arrêter sous les conseils de gens qui prétendent me connaître. La personne à qui je vient de parler et qui m'a dit, sans l'ombre d'un doute, que je n'avais pas de maladie mentale, m'a dit que je n'avais qu'à faire du sport et à manger léger pour que mon problème soit (magiquement?) réglé. Non mais de quoi j'me mêle? 

My two cents, chers lecteurs. Et je vous évite pour aujourd'hui les péripéties de ma cheville meurtrie. Vous pouvez me dire merci...

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