La semaine dernière, j'ai travaillé sur un projet de capsules sur la psychiatrie citoyenne pour l'hôpital Louis H. Lafontaine. Quelques membres du personnel soignant ainsi que des utilisateurs de services (des patients) sont allés en France pour assister à un colloque sur le sujet et je suis en charge de faire le montage des images qu'ils ont captés là-bas. C'est un travail très intéressant parce qu'en plus de faire ce que j'aime, c'est-à-dire travailler sur la table de montage, j'en apprend un peu plus sur la psychiatrie citoyenne, un sujet qui me touche de près, bien entendu.
Pour m'aider dans ma tâche de sélection des images pertinentes aux capsules à monter, j'avais avec moi cette semaine un des utilisateur de service qui a assisté au colloque et nous avons échangé de choses et d'autres. Nos échanges ont été, pour ma part, très intéressants. Il y a une chose qu'il m'a dite et qui m'a marqué. Apparemment qu'au colloque, il n'y a pas eu de patients pour parler publiquement. Selon lui, les organisateurs avaient peur que les idées des patients déplaisent aux participants. Mais si les gens qui se rétablissent n'en témoignent pas, qu'est-ce que ça donne, le rétablissement qui est si cher aux établissements psychiatriques? Aussi, et c'est là que j'ai accroché, il disait que quand on mentionne qu'on est rétabli, souvent les gens nous regardent d'un air sceptique. Et je l'ai expérimenté moi-même.
Les gens sont souvent sceptiques quand on leur dit qu'on est rétabli |
Je le trouve bien ton blog. Juste rajouter qu'il y avait peut être des gens qui souffraient de la maladie qui ont parlé mais ils ne s'identifiaient pas comme tels t'a du courage de le dire faut le faire savoir que le rétablissement existe.
RépondreSupprimerBernard