vendredi 8 janvier 2016

Revue de l'année 2015

J'aime beaucoup faire des bilans. C'est ma façon de regarder le parcours derrière moi et de choisir où je m'en vais. Quand je regarde 2015, je vois une année de progression, d'épanouissement et de croissance personnelle. C'est un beau bilan.

J'ai commencé l'année en thérapie. J'avais commencé à voir ma psychologue en juin 2014 parce que je vivais une problématique en lien avec un traumatisme passé. J'ai résolu ma problématique, mais ma psychologue a déterré de vieilles douleurs. J'ai compris que je n'avais pas encore bâti ma valeur personnelle à mes yeux. J'ai travaillé avec ma coach afin de trouver une façon de connecter avec ce sentiment crucial qui fait qu'une personne sent qu'elle vaut la peine d'être aimée. Ça a été difficile comme travail, mais je peux maintenant dire que je sens, au plus profond de moi, ce que je vaux comme personne, indépendamment de mon succès professionnel ou financier. Je suis moi et je suis assez. 

J'ai mis fin à ma thérapie vers le mois de février. Je ressentais le besoin maintenant de progresser seule, de faire mon chemin sans intervention externe. Je me sentais prête, je me sentais pleine. 

En avril, j'ai célébré mes 30 ans. Ce moment a été le plus beau de mon année 2015. J'ai senti que je franchissais une étape importante de mon développement, que je faisais maintenant mon entrée dans le monde des adultes. Si un mot caractérisait mon sentiment à cette époque, c'était sérénité. Étrangement, c'est le mot qui est revenu dans presque toutes mes cartes d'anniversaire. Je me suis d'ailleurs fait tatouer le symbole de la sérénité, c'est le cadeau d'anniversaire que m'a offert mon amoureux. 

À la fin de l'été, j'ai senti quelques difficultés émotives. En 2014, j'ai atteint 50 livres de perdues suite à un travail de longue haleine sur ma santé. Mais en 2015, j'ai repris 25 livres. J'étais dévastée. Mon image personnelle m'affectait beaucoup. Je sentais que j'avais échoué et que j'étais moche et sans volonté. 

Aussi, à cette période, je vivais de grands boulversements à mon travail et j'étais stressée. Mon trouble obsessionnel-compulsif et mon trouble anxieux se sont mis à prendre beaucoup de place dans ma vie. J'ai senti que j'avais besoin d'aide. Je suis allée faire des démarches à mon CLSC pour voir un psychologue. Bien sûr, il y a plusieurs mois d'attente, je n'ai pas eu de suivi en 2015.

En septembre, j'ai fait une retraite silencieuse à l'abbaye Ste-Marie-des-Deux-Montagnes. Je ressentais un grand besoin de m'isoler pour réfléchir à mon parcours et pour imaginer mon avenir. J'ai médité longuement là-bas, à l'ombre des grands chênes, et j'ai eu plusieurs prises de conscience et révélations. Cette aventure s'est révélé un moment charnière de mon développement personnel et j'ai eu l'envie d'écrire un mémoire sur ce que j'ai vécu là-bas. Je complète actuellement le brouillon de mon manuscrit.

L'automne a été difficile au travail et j'ai eu beaucoup de remises en question. Je croyais quitter mon emploi mais étonnament, mes nouvelles conditions de travail sont beaucoup plus intéressantes que précédemment et mes employeurs m'ont fait preuve d'une grande reconnaissance pour mon travail. Je suis maintenant plus motivée que jamais au sein de mes fonctions.

Au début novembre, j'ai vécu un grand drame qui m'a secouée très fortement. Edward, mon compagnon félin des 9 dernières années, est décédé subitement. J'étais très attachée à Edward, il s'agit du premier être vivant à qui j'ai promis de l'aimer sans conditions et de lui faire une place dans ma vie. Je dis souvent qu'apprendre à aimer Edward m'a permis d'être prête à faire de la place pour un homme dans ma vie. Cette petite boule de poils a fait ressortir le meilleur de moi-même, et c'est ce que je veux garder en souvenir de lui. J'ai traversé cette épreuve d'une nouvelle façon pour moi. Avant, je gardais mes émotions enfouies au plus profond de moi, refusant de les vivre, de peur d'être envahie par elles. Cette fois-ci, j'ai décidé de vivre pleinement la douleur de sa perte. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, j'ai parlé à mes proches de mes émotions, je les ai écrites. J'ai mis des photos d'Edward partout près de moi, pour me souvenir, mais aussi pour ne pas oublier que je devais vivre mon deuil maintenant, pour ne pas le trainer comme un boulet pendant des années. Je suis heureuse d'avoir fait ça de cette manière. Je peux dire maintenant que j'ai fait mon deuil et qu'il ne me reste que les beaux souvenirs, et cette petite nostalgie qui ne me quittera probablement pas. 

À la fin de l'automne, de grands problèmes de digestion m'ont amené à faire plusieurs tests de santé et à revoir mon alimentation. J'ai recommencé à perdre du poids et à bien manger et mon image de soi s'est immédiatement transformée. Je me trouve belle, resplendissante, et je vois que les gens autour de moi ont perçu ce changement dans mon estime de soi et dans ma confiance. 

J'ai terminé l'année en revisitant les événements qui ont marqué 2015 et à revoir mes priorités. J'ai évalué les différentes sphères de ma vie et j'ai constaté que c'est vraiment ma santé qui a le plus besoin d'efforts, alors je vais en faire mon thème pour 2016. 


Nous venons tout juste de commencer l'année, je commence ma thérapie au CLSC la semaine prochaine et je compte faire de 2016 le prolongement de cette belle croissance amorcée en 2015. Je suis pleine d'enthousiasme et j'ai hâte de faire de nouvelles découvertes sur moi-même, d'apprendre encore plus à me connaître et à me développer. 

Merci de me lire, à très bientôt. 

1 commentaire:

  1. Bravo Anick, je fais aussi un bilan chaque année. Il est plutôt de nature professionnel, mais comme je vis mon travail au quotidien (mes projets et mes problématiques) et qu'il ne me quitte pour ainsi dire... jamais, ça me permet de jeter aussi un regard sur ma personne et mon évolution.

    Continue, l'accumulation d'expérience façonne les personnes que nous devenons.

    PS: on se voit pas assez souvent xxx

    Minonc

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