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C'est cette image que je veux garder de sa mémoire. Bien que je m'applique à faire vivre cette image en mon esprit, je ne peux m'empêcher de le revoir souffrant, dans son lit d'hôpital, s'appliquant de toutes ses forces à aspirer cet air qu'on lui insufflait de force, parce que quelqu'un a décidé qu'il devait survivre, malgré l'espoir vain et la souffrance.
Heureusement, ce supplice n'a pas duré longtemps, juste à temps pour que ses frères, ses soeurs puissent l'accompagner dans ce passage obligé, passage vers la délivrance, vers la lumière. Il n'est pas mort seul, il est mort aimé. Et moi je l'aimerai encore, pour l'éternité.